Qu’est-ce qu’être libre pour vous ? Si l’on regarde la signification du mot « liberté », cela désigne « Le pouvoir d’agir sans contrainte ».

 

Pour certaines personnes cela peut représenter le fait de mettre un terme à certaines relations tant amicales que familiales.

Pour d’autres, cela va représenter le fait de ne plus avoir de dettes par exemple : « je suis libre, je ne dois plus rien à personne »

Pour d’autres encore être libre va représenter le fait de vivre seul(e)s, car voulant justement garder cette liberté d’agir sans contrainte et sans avoir besoin de rendre de comptes.

De plus, ce peut être le choix de ne pas avoir d’enfants. Ces personnes voudront vivre leur vie sans contraintes et sans responsabilités, ou tout simplement car elles ne ressentent pas le besoin de maternité.

Et pour d’autres, ce sera de se sentir libre d’être végétarien, de ne plus manger de viande et de respecter leur choix de vie.

Tous ces choix pris en toute liberté représentent « être libre » en effet. Nous avons à chaque instant la possibilité d’agir sur notre vie en posant des actes choisis en pleine conscience.

 

Combien d’entre nous sommes vraiment libres ?

 

Pourquoi certains n’osent pas franchir le cap ?  Et si être libre représentait le risque d’être montré du doigt ?

En choisissant par exemple d’être célibataire à 30, 40, 50, et plus. Certains désirent attendre la bonne personne au lieu de se mettre par dépit avec un partenaire qui ne leur convient pas vraiment. Il est clair que ceux qui resteront dans ces schémas classiques échapperont aux phrases assassines du type :

« Tu dois être trop difficile pour ne pas trouver quelqu’un », « tu vas finir seul(e) si tu continue ». Il en sera de même pour ceux qui ne voudront pas avoir d’enfants. Il leur faudra du courage et de la patience pour entendre à longueur de temps :

« Tu vas le regretter plus tard » ou « je ne comprends pas, tu es bizarre de ne pas vouloir d’enfants ».

Il va également falloir beaucoup de courage pour affronter le regard des autres, de la famille, de la société. La plupart renonceront à cette liberté d’être car n’oseront pas créer de vagues, ni parfois assumer de vivre une homosexualité par exemple. Et pourtant au nom de qui, au nom de quoi certaines personnes se permettent d’émettre un jugement hâtif sur des personnes qui ont des pensées, des visions, des envies différentes ?

 

Pourquoi cette liberté dérange t-elle tant ?

 

Cette liberté dérange, car la différence dérange. En brandissant « notre liberté d’être », nous offrons un autre choix possible de ce qu’est le bonheur, créant ainsi des doutes éventuels chez certains qui vivent encore comme des automates endormis sans se poser de questions. Cette liberté d’être est vue de l‘extérieur comme une « sortie de zone » représentant parfois la brebis galeuse égarée.

Et si c‘était justement l‘inverse ? Un nouveau chemin possible où chacun ferait ses choix parce qu’il serait libre d’écouter ce qui se passe en lui ou en elle tout simplement ?

Il serait libre de revendiquer, de s‘exprimer et de vivre sans se soucier du regard des autres, sans être jugé, ni critiqué. A quand être libre pour ce que l’on est, et non pas pour ce que l‘on fait et qui doit correspondre aux codes établit d’une société en pleine mutation ?

 

Combien d’entres nous ont osé faire cette sortie de zone ?

 

De plus en plus de personnes s’éveillent afin d’être acteurs de leur vie bravant le regard des autres, mais aussi en devant braver leur propre saboteur interne : «  le mental ».

Il faut du courage, de la constance et de la persévérance pour ne pas se laisser berner par la voix du mental. Celui-ci est d’autant plus redoutable qu’il est en nous, et que nous avons besoin de le canaliser afin qu’il ne fasse pas taire la voix de notre cœur.

Cette liberté est pour moi un acte d’Amour que l’on se fait à nous-même car nous ne nions pas nos véritables besoins et envies. Se choisir, c’est se dire « OUI », c’est renoncer à plaire à tout le monde, c’est prendre le risque d’exister au risque d’être rejeter.

Bon nombre de personnes n’osent pas encore se choisir, mais rien n‘est défini. La vie est un chemin. Et il suffit d’oser faire un premier pas. Son premier pas.

 

A quand le votre ?

 

Avec amour

 

Elisabeth Pomarede